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DEVIS D’ISOLATION ET CONSEILS SUR L’ISOLATION D’UNE MAISON

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Isoler une maison : les étapes à respecter

Dans le but de gagner en confort, de réaliser des économies sur les factures énergétiques ou encore de répondre aux obligations de la loi, avec la réforme du DPE qui enjoint les propriétaires de logements trop énergivores à effectuer des travaux, les français s’intéressent de près au niveau d’isolation de leur logement. Comment faire ?

Inutile de se ruiner en un système de chauffage coûteux si une habitation n’est pas isolée correctement par ailleurs. Si les biens les plus récents bénéficient désormais d’un bon confort thermique, les actifs immobiliers plus anciens ont souvent besoin de revoir leur isolation. Pour identifier les endroits qui ont besoin d’une réfection, des diagnostiqueurs établissent avec des appareils les zones de déperditions thermiques. Ce diagnostic a bien entendu un coût (entre 100 et 300 euros) mais c’est sans doute le prix à payer pour un confort de vie amélioré.

Isolation des murs et des plafonds

On peut aussi s’apercevoir, quand on emménage dans un bien ancien que la qualité de l’isolation au niveau des murs reste à désirer. Les moyens employés il y a des décennies étaient bien entendu peu adaptés ou n’ont pas pu résister à l’épreuve du temps. Comment faire dans ce cas ?

Si on constate ces problèmes d’isolation quand le logement est vide, il est possible d’isoler par l’intérieur. Cela consiste en le fait d’enlever l’isolant existant qui s’est tassé ; quand il y en a ; pour en mettre du nouveau, épais, respirant, et selon ses convictions et son budget ; plus respectueux de l’environnement. Il suffit ensuite de mettre du placo plâtre.

Quand on s’en rend compte quand les meubles sont installés, il est toujours possible d’y remédier en optant pour une ITE ou Isolation Thermique par l’Extérieur.

Il existe plusieurs techniques avec des matériaux et des méthodes de pose différentes : plaques de polystyrène collées puis enduites, panneaux d’isolation sous bardage. Cela est à voir selon les goûts, les prix, mais aussi ce que le service d’urbanisme permet, selon les communes. Pour certaines d’entre elles, le choix laissé au propriétaire en termes de matériaux ou encore de coloris est restreint.

Isolation des fenêtres

 Les déperditions thermiques peuvent aussi provenir des menuiseries (portes et fenêtres). Le simple vitrage, avec un cadre bois, en mauvais état laissent passer les courants d’air et donc obligent les personnes à tourner le thermostat.

Changer ses fenêtres, opter pour du double vitrage, voire du triple vitrage en fonction de l’orientation de la fenêtre ou de la zone géographique est toujours une bonne idée. Attention : la pose doit être faite par un professionnel ou une personne ayant de très bonnes notions de bricolage.

Une pose de mauvaise qualité suppose là encore des déperditions thermiques (joint mal réalisé, pas d’isolant dans l’embrasure ; soit la différence entre le cadre percé dans la maçonnerie et la taille de la fenêtre…), sans compter sur les risques d’infiltration d’eau, en cas de pluie, pour ces mêmes raisons.

Enfin, quand tout cela est fait, il est temps de renouveler, au besoin son système de chauffage. Prendre des radiateurs électriques à inertie, changer une vieille chaudière à fioul…

 Des alternatives plus vertes existent et permettent surtout, lors du remplacement, de prétendre à des aides financières de l’Etat, en fonction de ses ressources, notamment.

Isolation des combles

Il est généralement indispensable de commencer par la toiture qui représente à elle seule 30% des déperditions thermiques.

Quand cela est possible, l’isolation des combles, qu’elles soient perdus, c’est-à-dire non habitables du fait de leur hauteur ou habitables, doit être une priorité.

D’autant que des combles bien aménagées peuvent permettre de gagner des mètres carrés en se transformant en pièce à vivre.